Le programme est bouclé ; y comprend 50 films, en majorité des documentaires, mais plus de fictions que dans les éditions précédentes, et deux C.M. d’animation.
Proche-Orient : que peut le cinéma ? passe d’une semaine à douze jours, avec chaque soir un film marquant et un débat consacrés au conflit isarélo -palestinien et à la vie quotidienne dans ces deux pays et dans les pays voisins.
Les débats du soir auront pour thèmes Jérusalem, Gaza, les femmes ; également « l’Iraq et la guerre », et « l’Iraq et les effets de la guerre ». Une journée sera consacrée au Liban, une autre à l’Iran. Nous parlerons aussi de nouveau de la colonisation et de l’exil.
Leila Shahid, Dominique Vidal et Michel Warschawski seront de nouveau les invités « vedettes » de la soirée d’ouverture, au cours de laquelle sera projetée en avant-première le film Ajami, mention spéciale pour la caméra d’or à Cannes, co-dirigé par un Israélien, Yaron Shani, et un Palestinien, Scandar Copti.
Avoir réussi à amener un auditoire varié d’habitués, d’activistes et de simples curieux à regarder les films et à participer aux débats quotidiens, a contribué à donner une importance croissante à cette biennale parisienne. Elle répond à un besoin croissant aussi d’information et d’échange régulier de point de vue sur les problèmes de la région. Le cinéma est, dans cette optique, un moyen de communication très important.
Comme l’écrit Janine Halbreich-Euvrard, fondatrice de ces rencontres ( et auteur du livre « Israéliens, Palestiniens : que peut le cinéma » éd. Michalon) : « le cinéma peut certainement aider à faire tomber les murs,qu’ils soient faits d’acier, de préjugé ou d’ignorance ».
Programme ci dessous :